• ...

    tout ce que j'embrasse je l'embrasse comme ça, le sors de ma mémoire

     

      je n'ai pas le compas
      d'établir une circonférence, ma frontière est poreuse
      ma mère n'est pas porteuse, la fourmi point prêteuse - ne fus-je donc appelé qu'en tant que témoin?
      et d'où vient notre crime, que nous voulions mourir...?

     

     

      nous nous réveillerons demain, la gueule de bois, le cercueil en transit
      la dalle est de béton
      tranquilles travaillant, ou chômant, le croissant nous restant
      en travers de la gorge

     

     

      les morts sont dans la nature comme chez eux, mais moi je m'y sens mal
      en abstraction lyrique, en ciel à la lucarne, je n'aspire pas au bonheur - 
      rien qu'à ce vent soufflant si haut,
       si haut par-delà les avions

     

     

      abolir la propriété ne suffit pas, la funeste illusion d'un sécurité rentière
      abolir tout, tout abolir: simplement en ne bâtissant rien
      laissant l'esprit croître hors les murs, l'esprit nu, la mort en coït de dieu
      ma chandelle est morte - quel feu s'en soucie?

     

     

      est-ce vraiment par amour de l'éternel que je roule ainsi du versant mort, giratoires catacombes?
      je ne t'accuse de rien, petit bonhomme - avec inconsistance pour unique voix de salut
      l'insouciance nous délivrera t-elle
      de l'acharnement des teignes? 

     

      

      ...

    « ma naissance à vil prixet le vide tanguait sur sa chaise, pretty bascule »

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