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au quart de ton
je finis mon café. mon café n'est pas pressé. refroidissant.
je refroidis
tant de ponctuelle passion, de mûr épanchement vers
compulsivement l'ailleurs...le peu d'hospitalité restante on le couchera sur le gros sable gris, que l'on léchera longtemps, longtemps
elle s'écartera, ombellifère
et alors on pensera qu'on est finalement
bien rentré quelque part, le froid en soi toujours vivantun chien s'habille en dieu, ça fait toujours un chien. un haillon d'existence.
il pleut sur la mer. inutilement l'eau tombe à l'eau, dont plus rien ne surgit, vénus a-spermatique
d'un anathème, je rate le cochel'apaisement ciel gris. tu n'es plus un être (parmi tant d'autres) tu es
la douce folie du renoncement, l'étrangement patience, un quai partant
à la dérive et si tu cueilles une fleur c'est que celle-ci
éperdument s'ennuie...la bataille rangée, les pierres retombées...
de la canne à pêche ou du harpon je ne gardai que le fil de l'eau, la lourde
larme de fond, flânante nausée...picorée picorante, à la mollesse ambiante.
le désert à la brouette, posée on ne sait comme, on appelle ça la mer
alors que c'est pas vrai, c'est pas ça, ça ressemble plutôt à
un appel sans jus, un cri sec
- petite flaque tombale...
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