• au verger tout est propre

      j'ai pas le temps
      de te cueillir un enfant, pompon-nichon, un orgasme puissant
      alors je monte la garde

     

     

      je n'ai rien à mentir, que le panier, percé
      et, o désespoir comblé, le panier
      est percé

     

     

      on y lave nos fringues, on y brise
      la patte, un os de corneille
      c'est sûr on sortira pas
      de là vivants

     

     

      dieu ne ressemble
      qu'à soi, quand il part en
      vacances, j'ai lâché le
      compas

     

     

      mon papier, du silence froissé
      la mort s'ouvre en deux
      j'y couve un œuf
      pourri, un enfant une dent
      gâtée

     

     

      mendiant sur tous les ponts, pas perdus pas
      ascendant le courant, marches comptées bâtons rompus
      mendiant sur tous les fronts
      - le banc vide

     

     

      derrière soi l'oubli
      qui te rattrape, et bientôt te dépasse
      te brosse les ch'veux, aussi
      infiniment, intimement
      te rase le crâne, te mouille la larme
      ...

     

    « mords-lui les lèvresdans le creux de l'hélice »

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