• ça y est tu me manges, volée de bois mort


      j'ai pas sommeil
      d'ailleurs je le lui dis souvent: n'écrase pas ma p'tite vache
      sors du trou n'est pas né

     

     

      je lui dis nique ta vache, elle me dit j'ai pas d'vache, d'une mine compassée
      et alors d'un orgasme rassis je lui re-
      tire les sabots

     

     

      j'ai pas sommeil - j'ai même pas la nuit de faire un lit
      le mur sous le voile, le mur qui s'ébroue
      et quand enfin je prends le large je le prends en pleine face

     

     

      pas de raison de se sentir
      plus vivant qu'un autre, mais le clou qu'on s'enfonce dans l'épine dorsale
      ça fige le sourire - oh, la radieuse obsession...

     

     

      j'ai mal à un autre que soi, ou la nostalgie des grandes cuites, crucifix et comas éthyliques
      l'œil mord à l'hameçon, et c'est du coup un paysage alternatif
      qui re-
      trousse sa blouse, répand sa mousse

     

     

      rien à redire, rien à cirer - ne s'élucide pas
      la raison noire des choses, en attise la gifle, gardant pour l'occasion
      une joue de côté

     

     

      putois j'écris putois, mais c'est putois
      et ça fait mal au cœur, étant donnant qu'on a un cœur
      une route savonneuse
      un écrase-mégot

     

     

    « il s'engueule avec sa viergecramoiseau »

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