• carnet de pluies

      j'avance d'un pion tu recules
      en zigzag, tu en regardes un autre, ses sales tours de magie, tu penses
      ou tu ne penses pas que la vie est cet homme ivre
      qui tombe debout, qui s'traîne à terre, la vie ouïs-je dire
      ça nique sa teub, ça te dit nue quand à court d'argument tu re-
      tiens fort ton souffle, tétanisée

     

     

      ça continue
      a s'appeler comme ça, à se dire prom'nons-nous, à l'entour
      mais au fond rien ne chante, rien ne
      frémit dans l'interdance - le mort est mort vive le mort, vive ou crève celui pour lequel
      il n'est
      plus de mort

     

     

      la nuit demeure la nuit, et imprègne un peu plus
      entre l'être et l'idée qu'on s'en fait l'écart où l'on s'engouffre, un destin
      nous menace, j'embrasse le vide le vide
      ne répond pas à mon baiser c'est à ça qu'on le
      reconnait vide

     

     

      je me marche dessus, je ne l'évite pas sublime port, je m'écrase comme une merde,
      patate chaude
      une femme touchée ne protège plus de rien, un homme tombant
      ne tient plus à sa cane, ni à ses pieds il n'en a plus besoin
      effectivement

     

     

      tu me relèves, tu me dis  bon, allez, viens
      toutes les promesses que je n'ai pas tenues, ne même
      pas mériter dieu, ma vie se creuse
      de plus en plus morte, avec une virgule ci et là,
      pesant à peine, infléchissant
      l'inéquilibre

     

    carnet de pluies

    « mon sentiment profondpersévérer dans l'néant »

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