-
ce dernier lieu du tram s'en-va
bout d'ficelle, et pis rien
rien au bout rien
à l'autre bout non plusalors l'errance, le vide en soi
le temps s'écailleun peuple tout à son
colin-maillard -
le cœur décrocheun cil dans l'œil, la poutre
de l'ospousse un peu par ci, pousse un peu par là
tombe dedans
dedans dehorsla ligne jetée dans le lit asséché
d'une lune aux abois
- nul n'y mordla mort repeinte en jaune
au point de fusion entre
l'être et l'Être, le cri de l'œufet quand la pierre retombe, pile ou face qu'importe
qu'importe si elle tombe, et si d'un seul côtéchuchote à l'oreille
du mur, jambes croiséesau-dessus de la mêlée, l'écuelle
sauvagement videun jour peut-être, un jour parfois
- un jour jamaisd'un ennui prophétique, puis l'urge convulsion
inaugure un naufrage
une pompe à essence
le néant bouche bée, un lien préalablement
distendu- comment marcher dessus?
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Ajouter un commentaire