• en rase motte


      nature du vide ô nature du
      vide de la nature, j'aimais ton corps, à la passion j'aimais
      ton corps je me branlais
      dedans dessus, devant derrière j'aimais ton corps, nature du vide ô
      nature oblique garante de tous les
      testaments

     

     

      mon chien d'abord c'est pas un chien, c'est une puce
      pas même une puce pas puce à moi d'abord, c'est un homme, un homme à part
      il parle à distance, il danse à contretemps, il chante il appelle ça chanter mais quand il chante
      c'est la mort qui s'éveille, ce grand sexe alléchant

     

     

      ma pluie c'est pour tout l'monde, pas de jaloux et c'est tout, ma pluie
      c'est pour tout l'monde et les peuples restants, les peuples harassants, ma pluie c'est pour tout l'monde
      et quand je reste à sec, mais tellement à sec, ma pluie c'est triste à sec

     

     

      chien, chien comme tu y penses, chien à l'extrême
      il est des vues... tu peux pas imaginer il est des vues, peuplées d'une seule image
      ma vie c'est quoi ma vie c'est une vie, et elle n'y a rien vu, bagnole en sa misère, belle à crier
      pendant que le loup la fouille

     

     

      ma cheville certes, n'arrive pas à la hauteur du chrysanthème: je garde cependant le désespoir tranquille, je le chéris jamais ne m'en
      sépare, d'ailleurs du nord au nord ne se noie que le nord - son rien triste impeccable ça ressemble à la pure
      baie de somme et j'en passe, décharné j'y repasse, le point crucial et dès lors culminent
      où je ne
      me
      retrouve pas c'est évident

     

    « chemin de paillela pluie sans cesse assise »

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