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entre les gouttes
l'homme en tant que lieu où dieu se confond à son absence - ce déchirement-là
le poème engendré par l'assomption de la défaite, tout un passage frayé en
écartant les croix...cette soif, jamais étanchée
devant le verre à jamais videl'homme en tant qu'homme mort
- sauf, peut-être, son ombre...d'en-haut le temps n'existe pas. je me suis donc accolé aux fesses du destin, ivre d'un accord mineur
nul, n'étant tenu d'être à l'heure, à quelque heure que ce soit, n'est en retardoui mais non mais j'ai tellement d'amour pour vous que je n'sais plus
ce qu'aimer signifie
ou donc le minimum requiss'il ne peut y avoir une mort de plus qu'il n'y a de vies, il y a en plus de la mort autant de vies qu'il y a de vies
avec la mort au milieudieu aura pitié de moi - qui d'autre? qui aura suffisamment de larmes pour éponger ma douleur, m'essuyer l'âme?
moi seul cessera d'avoir pitié de moi-même et l'on fera alors comme si on n'avait rien vu - non mais vraiment rien vudieu n'est qu'un autre mot pour la confiance. or la confiance ne se mérite pas, elle est par nécessité aveugle. il y a des gens qui courent vers l'est
à l'ouest, la mer les arrête net
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