• et d'une histoire de loup, à la lisière de quoi


      et puis je me suis dit allons bon. allons bon
      on n'appréhende pas l'infini - l'infini ne signifie que l'étendue de notre incompréhension
      alors on se rase le matin
      ou pas, c'est selon
      on se tient à la frontière, le bout des pieds contre la ligne
      qui n'existe pas évidemment, et pour cela infranchissable

     

     

      le temps large, d'être, en soi
      et à soi-même son propre miroir, planté
      en travers du regard, chaste rétine
      j'aurais voulu signifier quelque chose de libre, d'incertain
      comme hébété d'un premier pas foulant la terre, pomme pourrie
      balle perdue

     

     

      tu caresses la joue du diable et tout à coup le néant te semble rassurant, déprogrammant
      la chantage n'a plus cours
      j'ignore comment ça se passe pour toi, mais moi j'aime une vie qui ne se réduit pas
      à l'existence, ni à moi-même - je glisse
      sur un autre verglas, et la première condition à ma liberté c'est celle de ne rien avoir à en faire, celle même
      de ne rien faire: une cour
      de récréation vide

     

     

      le néant symbolise cette pure énergie d'être, cette énergie sans acte, cause ni effet
      l'orgasme sans sexe d'un intellect clair, une femme peu coûteuse, un homme
      sans chercher plus loin, consciencieusement éteint
      - je danse pour rien

     

    « par exemple la pluie, les jours de pluie, ou quand il pleutchacal comme tu hurles, hurles si bas »

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