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et maintenant je m'en fous
est-ce moi que tu regardes ainsi, christ aux yeux bruns
de pardon et d'une exigence terrible - ne vois-tu pas
que je n'suis bon à rien, à quoi bon me sauver, ressers-moi juste
une goulée de ton sang, travaille un clou
dans le paysage ravagé
d'une chair sans partage...non, il ne chantera pas. il prendra soin
de sa dissolution. peut-être l'aimeras-tu
un peu plus comme cela. j'ai vent debout
et vent debout j'eus vent de vous
je suis là enfin, rien que
là, partout dans l'infiniun puits s'est creusé dans mon corps, un puits sans fond, donnant
sur une nuit noire de nuit, nuit de n'y voir. comment ressusciter,
ressortir de ce trou avorter
la béance - inverser le cours naturel
de la chute. on ne le peut
pasle christ
ne me regarde plus. l'hiver
revient de plus en plus tôt dans mes veines, et de plus en plus dur.
un bonhomme de neige peut-être, avec son faux nez
me fera t-il rire
aux larmes...peu importent la mort, la naissance ou la vie: seul surnage le souffle blanc de givre - loup évadé
de sa forêt de verre
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