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      marche vibratoire
      le jour un peu troué, échancré sur les bords, la lèvre un peu gercée les frontières
      perméables, les étendues
      péquenaudes ça fait du descriptif tout ça, le descriptif
      rhabille les champs

     

     

      nu en cette saison
      le sexe rose-bombé, le fluide dans ses ondes
      un petit, tout petit
      jeu de massacre, pour passer
      l'après-midi ou vers seize heures disons, retrouver l'an-
      gle mort et bien mort, ni vu
      ni reconnu d'ailleurs

     

     

      un jour pas comme
      et soi sinon, à part soi ça
      va, ça va ça vient, ça fait caca au beau milieu d'la route, voir si ça passe
      non ça passe pas
      ça passe pas en effet, ça ne
      s'arrête pas non plus non ça ne
      s'arrête pas

     

     

      triste sort, mais joyeuse bique
      ralentir, rien qu'un peu, ralentir, et
      profitant de l'inertie, de la tendance ou de la pente, ralentir tout à fait
      juste de quoi survivre en fait, à peine soulevant
      le pied, le décollant de
      son ombre - là tu sais bien: son ombre...

     

     

      je m'y prends toujours mal
      pour tout, pour écrire un poème, pour t'embrasser
      avec la langue comme si la langue y jouait quelque rôle, on dit mordre la tôle
      on dit il a mordu la tôle
      il s'est coupé la langue

     

    « vide éphémèrece dernier lieu du tram s'en-va »

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