• j'achète un ch'val

      je te parle d'autre chose. non pour simplement faire diversion, mais en tant que la diversion met comme en évidence l'essence des choses
      de quelles choses, là c'est trop m'en demander

     

     

      quand je ne me demande rien, alors qu'une soif ne cesse pour autant de me titiller...

      depuis que je suis mort, j'adore
      non le début, la fin, mais le détour qui tous deux les inclut
      tu sais que je n'ai rien. de ce rien-là
      dont je te sais

     

     

      quand je parle de chien si c'est péjoratif, c'est que je suis péjoratif
      le chien, image de loup déchu, s'autorise cette générosité dont le loup aurait honte, qui prétend incarner la mort à lui seul

     

     

      je n'espère rien. je prie pour qui n'existe pas. pour qui ne s'abaisse pas à exister. je suis
      l'objet de dégoût du dieu en moi. et si je n'ai prise sur rien et rien prise sur moi, lui ne me lâche pas

     

     

      un mort en vaut bien deux, alors lâche-moi s'il te plait
      le train n'est pas complet mais le billet me manque, ou ne trouve pas où se composter
      le train me manque, s'enfonçant dans le vide. le quai me manque, d'où se jeter à nu. la répression me manque - je suis si
      désespérément libre...

     

    « météo ultramarinecelui qu'on embrasse au milieu de la bouche »

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