• j'irai manger ma dialectique

      une vie me manque - c'est peut-être un oubli
      ce n'est plus à un homme qu'on a affaire, mais à un dé pipé, à l'idée d'un fumeux
      dénouement 

     

     

      chaque chose en son temps, mais chaque chose d'abord
      après ça changera, on verra bien. ou bien on verra - ça ne changera pas grand chose en fait, ou à demeure
      donc on se tait, en attendant on se tait - t'entends ça?

     

     

      et quand bien même. j'aurais voulu m'appeler comme ça. pas autrement. ou alors autrement si, mais un p'tit peu
      avant tout c'est avant tout, ça, et pas après
      enfin...j'en sais rien, j'imagine. et peut-être même pas

     

     

      sur ce cheval-ci, non, tu ne peux pas parier. ni sur celui-là. en fait, tu ne peux parier sur aucun ch'val, aucun mulet, pas un onagre
      à la saison des topinambours tu seras déjà crevé, toi, et tout fripé
      comme un topinambour

     

     

      la vie à présent s'arrange, même. ne s'encombre pas de formes: ses gants troués aux doigts, ses grands regards miteux, ça va tranquille
      oui ça va tranquille. et on peut même dire après tout ça, que ça va comme ça va - tranquille...

     

    « instant mythique, vide abyssal non de la tête »

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