• je me sens baromètre

      il reste assis, indépendamment du temps qu'il fait. probable laconique
      en homme sans chemin sur un chemin sans homme, il appuie
      sur les marges - quoique en guise d'envol majestueux ce ne sera
      que crissement d'aisselles...

     

     

      l'âme a soif de lumière, trou noir en immersion, maman comme elle me bat
      aspire à cette convergence, comptant les doigts cassés à se décortiquer le nez,
      l'amant prenant du r'tard...

     

     

      toucher l'espace vital mais mourir à la joie, comme en
      regardant ailleurs, là où l'ailleurs échoue
      - pas de quoi pendre un rat par ailleurs, les rats sont tristes

     

     

      tu te suces la tombe, et c'est de ça qu'on parle. casse le nombre
      quelques survivants y flânent, c'est une rive austère
      crachant une poignée de mots ils y laissent une dent

     

     

      tu saignes, maudite, et maudite sous mon poids
      se faire un café turc. ou grec. deux fois deux tours, la cuillère dans l'même sens
      quant à lire dans le marc, d'initiales rigoureusement dépossédé, et se sentir si grand...

     

     

      et quand, sourd à son propre chant, il roule des pierres dans sa bouche. trifouille
      au fin fond des cercueils la place encore pour un essieu
      - abdiquer sans remord, abdiquer ne perd pas...

     

     

    je me sens baromètre

    « vibrant hommage au parapluie séquence béate »

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