• l'absence à vif

      la nuit c'est celle qu'on vit, régressive, , et qu'on revit perpétuellement en tant que
      mort en sursis

     

     

      je n'ai besoin que de soi en moi, mon intégrité mélancolique, la plénitude d'un
      arrachement simultané

     

     

      à part l'homme il n'y a plus d'éclair, fut-il mis en veilleuse
      un chant retentit donc, il n'est plus de voix indispensable
      à cela

     

     

      la certitude d'un sol, d'un socle de lumière me fait consentir à la chute, ou du moins m'y soumettre, m'y abandonner, la rendant du coup
      presque superflue...

     

     

      il y a tant de haine dans la paix que seul un néant peut la dissoudre. la tête, elle, demeure suspendue, surplombant sa propre
      défection

     

     

      plus rien ne tient debout, sauf l'espace, les arbres en équilibre sur
      le fil des saisons...

     

     

      ombre gesticulant sur un écran de fumée. on nomme ça l'exil. un appel continu me raidit, m'exhorte me déporte, quand bien même je ne le
      perçois pas

     

     

      je jette un pont devant chez moi. je ne demande pas à mon esprit de rejoindre mon esprit, mais simplement de
      passer le pont

     

    « la mort morituri, la mort si satoriun jour ou l'autre, un jour »

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