• l'extinction de la race

      où quelque chose se défait, s'ouvre un œil, une vague
      nostalgie comment dire
      du vide, un peu à droite, et là
      légèrement sur là, à votre, un peu
      à droite, il est mort ou il se débat, un ciel
      flambant neuf ou flamand rose, il est mort ou il
      se ravise

     

     

      chienne d'écopée, nos petits
      mystères clopin-clopant, aller
      simple retour
      je suis une araignée, quelque chose comme
      de simple, araignée funambule, je mange
      une araignée. putain

     

     

      il y a dommage. je m'en vais requérir
      un étranger
      que faire d'une balançoire, secouer l'air d'avant
      en arrière et d'arrière en
      avant, puis en arrière encore j'ai repêché
      un étranger je lui ai volé
      son accent grave mais o combien
      tonique

     

     

      il y a la mort au fond du champ elle l'a dit
      et l'eau déborde des fossés de pluies
      incessantes de songes drus, coriaces
      ventres gonflés des veuves noires, aux souliers noirs
      charniers en poupe

     

     

      nonchalamment je pose, un coquelicot sur, en
      travers du crâne rasé, ça va
      ça vient
      on n'est pas mort pour rien, ni, d'abord
      pour autre chose, ensuite
      auparavant

     

     

      la dernière fois j'ai dit je t'aime la dernière fois
      j'ai dit je t'aime la dernière
      fois
      le chemin du retour
      est en retard
      le chemin du retors le chemin et ainsi
      de suite

     

     

      l'avion ça calme


      
      

    « figure de parent pauvreà rebours desquelles »

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