• la bonne a pas d'cadeau

      me touche pas
      les glandes n'extirpe pas
      la joie la joie est morte, la joie est veuve quelle main
      sinueuse, furtive s'insinuant
      au fond fuyant
      hein, quelle?

     

     

      ça crie sous le préau
      ce doit être l'écho car le préau est vide
      il y fait froid, la lumière fébrile
      la lumière ondulée

     

     

      n'ayant plus rien à protéger, ils n'érigent plus de barricade, ce sont
      des évadés
      et quand il pleut, ils disent il pleut, ils n'ont
      pas d'opinion, près d'eux il est possible encore
      de respirer

     

     

      petites dents
      mordent le loup.
      ça y est, on y est presque. du vent dans la poussière, on y est presque. la nuit rejoint
      le dieu sans nom.
      quelque chose là
      se brise

     

     

      je ne m'y connais rien, les jours ouvrables, en âme consentante
      de retour dans mon corps je tue maman, je noie l'bébé,
      je frôle un pou.
      du gel à la fenêtre, plus quelques fleurs rossées, jonchant la fosse, tombées
      du laurier rose...

     

    « nouvelle donne, vieille carlingue les animaux comestibles »

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