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la mariée dans son jus
la petite fleur des pauvres telle que je l'ai connue elle s'appelait miséréré - on l'encule par devant mais ça va, devant elle se tient sage
mourir le visage fleuri, se remercier d'avoir vécu même si ce n'est pas entièrement vrai, entièrement faux non plus
peut-être que j'avais un us ou un anus, peut-être que chien perduloin de tout, si loin de tout, souillure passive
la mort te ramène là, où tu n'as rien à faire: l'incarnation
tandis tu rêves d'une défenestration, hors-sol, un jour tu rives à droite et l'autre jour, hors-sol...mais ça n'a aucun rapport, aucun rapport si tu vis
d'un cœur éteint ou si tu vis, aucun rapport, d'un gland pulsif: l'étendard
sanglant est levérien
ne règne
et j'y demeure.
comme on plante une tente à l'ombre d'un solstice je vivrai vieux, sans doute - c'est à dire rampant et tout gluant d'une
mémoire tentaculaire, fongicide, liberticide
mais si nu d'une apparence nue, conscience adrénaline...inassermenté: même à moi-même je ne dois rien
tous ces prétextes érigés, ces prétendus alibis, pieuses justifications n'ayant pour autre but que de divorcer le mort du vivant, et ne point s'y confondre
j'éjacule en premier. en second lieu tu fuis - sur le plus triste oubli...
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