• le jour où nous nous révolterons

      une abeille s'est prise dedans
      moi je n'ai rien à te dire, j'ajoute car c'est gratuit, je compte les jours
      où les jours s'ensuivent, s'enlisent et c'est pas souvent
      pas souvent mais ça arrive

     

     

      un tout petit cheval, qu'on met dans sa poche et qu'on reste tranquille
      qu'on pense à autre chose, non, pas à autre chose mais peut-être pas à ça en tout cas
      ni à rien
      ou à peu près à tout ce qu'on ne touche pas
      vu qu'où qu'on mette les mains ça brûle
      - les mains ça brûle

     

     

      on se plaisait, on se plaisait énormément - ça arrive à tout le monde ou presque
      on s'est perdu dedans, alors on s'est perdu dehors, alors on s'est perdu tout court
      t'as vu comme j'ai chanté? je ne rechanterai plus

     

     

      pas le paradis, pas même son ombre, son reflet dans la vase
      a-mystique théologie, plus (+) un grain de folie, spirituellement bancal, sur un banc spiritueux
      j'aurais aimé que tu m'habilles, comme si j'avais pu être nu en-dessous
      ou en-dedans

     

     

      pas la peine d'accoucher, ils sont tous morts dedans
      les petits princes de lait, les ophélies de magazines - un fleuve en cage a débordé
      s'est levé de son lit sans prévenir, et en pleine nuit
      faut dire qu'il fait toujours nuit sous ce soleil crevé

         et il nage la brasse
         des pendus à rebours...

     

     

    le jour où nous nous révolterons

    « la vue célestine la passion cha-cha-cha »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :