• les animaux comestibles

      venir de loin ne nous rapprochera pas du but ci-présent, au non-lieu même que je hante et dont je fais l'objet, ou la potiche
      évincés de l'essence, il y a des morts vivants aussi, et des vivants qui ressemblent à mourir
      parfois se sont les mêmes 

     

     

      parfois je me bouche les oreilles, afin de passer plus vite d'un écho
      à l'au-delà, qu'un écho n'aborde pas. et j'écoute, j'écoute cependant je n'entends pas - j'aurais du
      tourner avant, après, à gauche ou peut-être en même temps, descendre au bon moment
      j'aurais du j'aurais du

     

     

      je me cherche. je me cherche à tâtons, je me palpe la face, je me rase le zob
      la vie a l'air tranquille - on y renonce en chaque instant à notre vœu premier et pieux, déviant ainsi de notre destin
      j'apprends par chœur à dire merci - merci, merci pour rien, merci quand même

     

     

      un seul jour. un seul jour amoureux, et tout miteux
      le reste du temps est une perte de temps - c'est tout ce dont nous disposons et nous nous en désolons, l'éternité en négatif
      je voudrais bien vous y voir... mais pas vraiment en fait

     

     

      salue-moi bien d'ma part. et d'autre part ignore-moi, fais juste comme si de rien n'était
      car rien n'était, ou n'eut été vraiment, n'eut été ce système de cordon obliquement ombilical, cet espèce de raccord, subterfuge avéré
      les yeux dans le panier, revêchement globuleux

     

      les animaux comestibles

    « la bonne a pas d'cadeau n'importe quel gland »

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