• les chutes transversales

      je ne m'attache à rien, je sais tout simplement qu'il ne faut pas

     

     

      dieu comme synthèse idéale de l'unité et de l'infinité
      me refera pas le
      coup deux fois

     

     

      je ne m'attends à rien, je ne m'attends qu'à rien
      je prends le revers à mes jambes, offre deux joues à la même
      et unique gifle
      et pourtant je tiens bon, c'est beaucoup dire mais je tiens bon

     

     

      j'ai du poison si tu veux
      un abri-bus n'abrite pas de grand chose, mais quand on n'a que ça, alors on meurt de ça
      allez ramasse tes morts

     

     

      soit dit en fumant, même la mort n'est pas définitive
      on peut dire que l'univers, durant tout le processus, s'apparente à une mémoire, du genre universelle
      on peut ne pas le dire aussi, et passer sans
      se retourner

     

     

      j'ai vendu mon vélo
      je n'aurais jamais du, même si je ne m'en suis jamais réellement servi
      et c'est précisément ce réellement-là
      qui m'inquiète

     

     

      la nuit perd tout son sens, et tout son sens c'est l'adieu
      il fait nuit de plus en plus tôt dans ma vie, et pour toute cane blanche la béquille d'un souffle
      s'enfonçant dans l'ennui...

     

     

    les chutes transversales

     

     

     

    « l'effort minimal des bourreaux de paresse »

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