• les corps sublimes

      je
      ne te parle pas, ou plus, je
      m'absente rien qu'un
      moment - un trou
      de temps

     

     

      tu
      me montres ton nombril, tu
      pouvait pas savoir évidemment, prévoir
      qu'une vie tournerait, cruciforme,
      autour de ça c'est tout

     

     

      dieu était l'homme
      du milieu, le conscience
      émancipée du fait - je te suce tu me suces, je te suce et ne suis
      que le corridor noir ou l'angle mort, l'aller
      sans le retour, la pitié
      sans le support

     

     

      un jour j'arrive à l'ouest
      un jour j'arrive à l'est
      la nuit j'arrive
      partout - c'est un arrêt de car, un appel de l'air, la marche à reculons jusqu'à l'ultime
      nulle part

     

     

      on en supprimera beaucoup
      on dira beaucoup à ta mère mais, d'où-ce que t'es née, toi
      on s'enivrera éperdument
      on résoudra les choses
      par la force des choses

     

     

      en dire davantage vaudrait mourir, et je suis-je déjà mort
      parle la mort, par la toute
      petite bouche...

     

    « remarque-moi dans l'utopiesincère quoi boomerang »

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