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les corps sublimes
je
ne te parle pas, ou plus, je
m'absente rien qu'un
moment - un trou
de tempstu
me montres ton nombril, tu
pouvait pas savoir évidemment, prévoir
qu'une vie tournerait, cruciforme,
autour de ça c'est toutdieu était l'homme
du milieu, le conscience
émancipée du fait - je te suce tu me suces, je te suce et ne suis
que le corridor noir ou l'angle mort, l'aller
sans le retour, la pitié
sans le supportun jour j'arrive à l'ouest
un jour j'arrive à l'est
la nuit j'arrive
partout - c'est un arrêt de car, un appel de l'air, la marche à reculons jusqu'à l'ultime
nulle parton en supprimera beaucoup
on dira beaucoup à ta mère mais, d'où-ce que t'es née, toi
on s'enivrera éperdument
on résoudra les choses
par la force des chosesen dire davantage vaudrait mourir, et je suis-je déjà mort
parle la mort, par la toute
petite bouche...
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