• les courroies transmissives

      l'éden
      va bien
      rue flandres-dunkerque aussi tout va bien
      les femmes suivent
      leur p'tit bonhomme de ch'min, parfois je les appelle
      camarade, mon amour, parfois connasse,
      ou bien le dernier soir

     

     

      chaque jour, chaque jour
      du moins il essaye, il m'bouffe
      la manche, et déjà la manche repousse, rallonge, elle m'cache les tarses, les métatarses
      dans mendier ceux que je préfère c'est ceux qui voudraient vraiment donner
      mais n'ont rien sur eux, ou pas d'monnaie, désolés de n'pas pouvoir
      vraiment ceux, m'attendrissent

     

     

      ma nuit a l'air obscur, mais c'est dans l'noir qu'on voit le plus loin, et si loin
      je laisserais personne me toucher les couilles, et moi-même j'oserais pas
      m'toucher les couilles, d'un volcan qui mijote, complote
      les lauriers roses dans leurs chaussettes de béton, chemin de craie calvaire apothéose
      - ai-je une âme?

     

     

      ta gueule et tais-toi, achève ton sport
      je caresse tes baisers du bout des gants, du cul mouillé le banc
      nos nuits fertiles j'astique les jantes, nos jours stériles j'te racle la langue - on s'rase les poils d'la bite, les poils d'la chatte, on s'rase les poils partout, braves poulets
      entre vivre la mort et mourir la vie, je suis tout autre chose...

     

    « marie d'eau douceton âme-tournesol »

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