• les yeux ouvrent grande la bête


      un jour j'ai bu un coup, et tout un coup était désert. un jour j'étais un être, dorénavant bien moins que ça, que ça un être, une bouteille à la mare

     

     

      faut bien mourir quelque part, étant donné qu'on a vécu ailleurs. et ailleurs c'est parfois hors du trou, on compte ses animaux, voir qu'il n'en manque pas un...

     

     

      le premier nom de l'âme était un immortel. dès le second fléchissant, chipotant sur l'essentiel comme si l'essentiel tenant la barre, obstinément se refusait à
      éjaculer

     

     

      je suis mûr pour un tour de manège, deux tours de manège allez, trois tours de manège mais pas plus - un trognon de pompon m'a bouché le syphon, un chignon réfractaire

     

     

      la vérité toute la vérité rien que la vérité, c'est à dire un nuage en papier, une ovule en carton
      mâché juré, puis recraché

     

     

      échapper au sens, et même au sens inverse, en se touchant le sexe ou en fourrant sa main dedans la manche pour la couper du froid, par exemple

     

     

      je ne distille la lumière d'aucun ciel fixe, conscience anti-matière, anus miserabilis. il faudra vivre avec ou sans, ce qui ne change pas grand chose au fond
      or c'est privé d'ensemble que le détail prend relief...

     

     

    les yeux ouvrent grande la bête

    « ok ben moi je nagela pluie laquelle le sanglier »

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