• lors du partage l'un eut la bruine, l'autre le cou mouillé

      je ne dis rien. je salue avec toi le chemin, et le chemin s'en va. peut-être quelque chose ou quelqu'un s'essaie t-il au glissement de terrain. peut-être la nuit tombe t-elle du mauvais côté d'la route, puisqu'il faut une route, une route où s'enlise et périclite un chemin, en quelque sorte.

     

     

      je remarquai qu'à ma fenêtre les oiseaux ne volaient que d'ouest en est, ou d'est en ouest selon les heures, les courants ou les espèces que sais-je. je remarquai un espace vide, un champ mort de la vision à peu près au centre de ce que l'on nomme par convenance ou communément le naufrage quotidien selon le temps, les marées ou les espèces, que sais-je...

     

     

      j'en ai fait le serment mais je puis le reprendre, m'en dédire ou faire le mort, à l'occasion - pas forcément manquée d'ailleurs ne croyons pas toute occasion manquée, ou en tout cas pas totalement par exemple ce jour-là où il ne plût pas, totalement s'entend et pourtant j'y pris grand soin, presque plaisir même, si plaisir n'était entaché à ce point de dégoût, et taquiné de cette pointe de culpabilité destinée à le rendre comment dire... plus piquant?

     

     

      je sais c'est en ce sens-là, qu'on va mais le reste du temps, langoureusement dénué de sens, et tourne en boucle à l'unisson. rêve d'abord. rêve d'abord et suite à l'émission nous rêverons ensemble - tu me diras que fous-tu là entre mes jambes et ton machin planté dans l'oreille d'une sourde, tu me diras foutre, va te faire foutre, fiche le camp mets le bouts mais il sera trop tard, d'une déferlante, trop tard d'un irradiation tous azimuts, trop tard encore, d'un accouchement léthal.

     

    « natures mortes, plutôt mortes... »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :