• manger chaud, manger froid


      l'histoire
      ne se répète pas, vu qu'il  n'y a pas d'histoire, et pas d'histoire dès qu'on la vit
      à moins qu'on ne se mette à vivre dès que
      plus d'histoire, un chemin de traverse bordé de pluvieuses averses
      - on trempe un peu
      devant on se dit
      un peu trop tard on se le dit

     

     

      je me suis amusé à rien, même pas
      à la toile d'araignée, à l'araignée migraine ni même
      à toi singulièrement nue, et de toute ta
      nudité nue - ramasse-soi de mille appeaux

     

     

      de la vase éclot le lotus, c'est banal
      j'ai mangé mon poisson
      j'ai chié mes arêtes
      j'ai gueulé j'ai chialé dans le vide - m'apportes-tu un bras, un poignet, un doigt, une bague à ce doigt
      le courage de rien et l'ardeur à défaire, voilà donc le courage

     

     

      un chien mesure cent mètres, je vais à cloche-pied
      sans la cloche sans le pied, je vais à cloche-pied - comment explique ça
      le petit gland soupire
      le petit gland soupire, mon tour viendra

     

     

      je n'attends rien de moi, évidement
      cela claque des dents, cela claque de partout, jusqu'à Portsmouth
      le nombril de dieu, le centre névralgique de nulle part se situe absolument partout : je ne suis jamais
      arrivé à Ouistreham

     

    « d'accouchée d'accouchanteces yeux de bistre »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :