• mémoire en berne

      tu ne t'embarrasses pas de mots pour dire merci, tu colles ta langue sur mon globe
      et t'y vas jusqu'à ça saigne. je sais bien
      qu'on ne peut pas s'comprendre, même si le geste
      dépasse de ma manche, même si je tourne, une fois de plus et en définitive
      du clin de l'œil au coin d'la rue
      et disparais

     

     

      je ne suis
      pas le pire pour t'annoncer cela, mais le temps presse, qui manque
      d'une étrange manière, la cour à l'abandon, quoique d'un pas
      mal assuré se fond
      dans la nature enfin, ce qui
      se prend pour telle

     

     

      j'te donne du feu, c'est peu
      surtout lorsqu'il vente comme il vente là, du fond de soi
      on en demandait pas tant, on se serait même contenté
      de moins si moins avait suffi, du moins c'est c'qu'on se dit
      quand on se dit plus rien
      ou presque

     

     

      un jour topinambour
      j'ai envie trois quarts nord, d'm'en aller plus par là, dériver
      à la ligne en sautant, j'ai peur de te marcher dessus par soi-disant
      inadvertance, mais rien
      ne me retient ici, ou là, ce qui n'arrange rien...

     

     

    mémoire en berne
      
      
      

    « virelai mon sentiment profond »

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