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où tu pullules, makedonski
je ne
ferai rien, glisserai aérien
sur l'esplanade de
vivre, ensemble ou esseulé, parapluie élimé, la verge ensorcelée je ne
ferai rien te dis-je, idé-
alement rien, jusqu'à
en crever te dis-je, en crever làc'est un beau musicien, musicien plutôt nu
et sans voix, c'est un repas sans pain, ni repas, un triste verre
d'eau plate, et vide, c'est un beau musicien, éteint
: il faut lui pardonnerpourtant j'ai une morale: la pluie
qui traîne sur le bourg-sud, et tout le long de
la façade ouest
atlantique en ces termes
nécrologique, ces bruines sem-
piternelles, ces estivales - pourtant
je n'ai qu'une morale...d'emblée, d'emblée en sorte
que tu n'y reviennes, ni n'en reviennes
d'emblée mais c'est trop tôt, trop tôt un
jour après le temps, les pots éculés de yaourt
ou l'âme aigrie...
je singe l'être sachant qu'un être
ne passe pas par làjuste un soupir mais pourquoi (warum, γιατι, pourquoi) pousses-tu
si gros soupir? ta maman
t'a cassé ton bonbon? ou bien
tu penses à quoi tu penses à rien et ça sent
pas vraiment bon? ou bien
quoi? t'es pas contente? t'aurais voulu
t'appeler je sais pas, au subjonctif plus que parfait
du féminin...?
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