• parti de loin rev'nu de rien

      dieu d'une seule croix, dieu de petite couronne - l'amour en ces temps-là, vacance entre deux trous

     

     

      un homme de courte haleine. simple visée de l'esprit. je t'aime bien quand tu pleures. lacrymogène

     

     

      issu du désespoir, prolongé dans la douleur. la mère d'un matricide. tout le reste meurt comptant

     

     

      en voie de dématérialisation. pas devenir un ange, mais le zizi d'un ange. la pipe fumante d'un ange

     

     

      j'abandonnerai tout. jetterai la mer par-dessus bord. me délesterai de mes odeurs de croûte, de couille et de destin fétide. humerai l'air frais du matin pur

     

     

      j'ai un vaste bonhomme. une façon particulière à moi de le maltraiter. plus j'appuie plus il s'enfonce. une vague remonte

     

     

      une vague. une vague réparera tout. un chemin de traverse mais pas tant que ça, halé dans la poussière. une plaie par dedans s'entaille toute veine

     

     

      petite prière des morts. plaque tombale mais pas de trop haut. un phoque en la matière, houleuse par endroits

     

     

      un homme meurt, pas plus qu'un autre en somme. ce qui les distingue se réconcilie dans une échappée belle. le reste reste assis

     

     

    parti de loin rev'nu de rien

    « ciel changeant, sable mouvantla nuit s'endort sur mes genoux »

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