• petit pommier à fleurs

      petit pommier à fleurs, mon petit
      pommier à fleurs, te voilà bien gelé désormais
      tu te gèles les miches, tu fais plus le malin, ni le brave
      tu dors dehors et comment tu supportes moi je ne
      supporterais plus

     

     

      je veux dire les choses qui tachent, font tache or toute tache
      ne tache pas du même sale.
      se déchire du ciel le rideau, le rideau c'est comme ça, il a mis
      son gilet jaune

     

     

      ma seule vie vient un chemin
      entre l'abîme et le décor, alors je reste coi, sans mobile et immobile il s'agirait pas
      de faire de vague, non surtout
      pas de vague

     

     

      l'un en entraîne l'autre et alors quoi, ça va pas continuer comme ça longtemps le ciel en si haut-lieu
      ne répond plus de rien les gens
      font des stocks de stocks en prévision
      des jours sans stock et j'imagi-
      ne le néant c'est la seule chose que je sais faire rester assis là piquet dans le décor à i-
      maginer le néant

     

     

      des pleurs sans cesse des pleurs quand est-ce que tu vas arrêter
      ces pleurs et voilà toute la seine
      regarde un peu la seine et comme c'est crade, la seine non d'un coup tout seul et dans ton coin ça fait rien engendre là un peu de
      bonté, o la bonté c'est con ça rendrait juste le
      con sublime...

     

     

      on n'est plus à compter recompter sur le bout de ses petits doigts crochus le moment là devenu trop
      périlleux le vide au fond du
      saut l'éternité ça passe, et l'éternité baille on pense à autre chose alors même qu'on
      ne pense qu'à ça, et pas seulement vivant, de son vivant vivant...

     

     

    petit pommier à fleurs

     

    « la fille de l'almanach(s)ex nihilo »

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