• petite salamandre, dis-moi quel jeu

      la mort comme tremplin, la corde comme sautée, je me réfugie sous un abri-bus. c'est glauque un abri-bus, et quasi glauque on claque des dents, on chie d'la vulve

     

     

      je ne me souviens plus très bien. il suffisait je crois de vivre à cran, à bout de nerfs. montrer que l'on ressemble à sa photo. avoir le pied marin dans un pauv' bac à sable

     

     

      dieu le mort-vivant, la petite caisse, le cercueil d'enfant (on ne les fait plus qu'en blanc laqué). j'aimerais récupérer dans ma bouche tout ce qui traîne dans ta bouche, et tout ce qu'elle sécrète, le stocker pour l'hiver

     

     

      clairemutante, resplendis sur le tas tandis que je, io égo me noie dans le fond d'un verre vide - si vide et remontrance, c'est le temps des marrons et tombent les marrons. octobre-les-marrons

     

     

      trop bizarre de penser la mort comme une déchéance de l'existence alors qu'elle était de toute évidence là avant, près du rosier où je me pique en lui coupant l'herbe sous le sexe        (l'appareil génital)

     

     

      tout compte fait je m'éveille à moi-même, mi-ange mi-raisin. je ferais bien un tour si je ne craignais d'y perdre quelques billes - et tout ça pour me retrouver là, mâchonnant les choses comme ci, masculin-féminin, ou telles qu'elles ne sont pas

     

    « virevolte et soi de hautla cuisse en rade »

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