• pierre pomme fusil

      le monde ne se dévoile vraiment pur et parfait que reflété dans l'œil du néant. ne cligne pas, néant

     

     

      toutes ces choses existées. toutes ces choses existées, dont dieu est dit le nain branleur

     

     

      ta race ou t'as pas d'race. j'avais un œil pourri, un autre œil-de-bœuf, j'avais ta race aussi. mais je me suis trompé

     

     

      tu vas trouver quelqu'un d'autre sur qui déverser ta hargne et tes intimes sécrétions - moi j'ai plus l'cœur à tout rompre

     

     

      ma prière tient debout. non, ma prière ne tient pas d'bout: c'est moi qui tangue, vacille, trébuche. c'est moi le compte à r'bours

     

     

      tu pleures avant même que je siffle, tu souffres avant même que je jouisse. je n'y suis pour rien - vraiment. même avec une âme scotchée au cul, et transpirante

     

     

      je vais, donc je vais. la mer toute entière dans une bouteille, dis. j'te crame les poils des aisselles, du pubis. j'te crame la mort entre elle, les quartiers nord

     

     

      j'te rase la nique. la pluie c'est comme hier, debout de biais et sur le ventre. le vent c'est côté cour

     

     

    pierre pomme fusil

    « la joie qu'on en retirelève-toi et danse, gare saint-lazare »

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