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être le
être le néant, sport commun, place assise
être le, de, le, être
le néant. redresse ta mortc'est ça
la queue leu leu l'âne qui gicle
l'âne qui gicle le mur qui branle
entoure laboure le trou, cerne le ou sous le cercle, entame à pied
piétine le trou, ill'essentiel
ne fonctionne pas, c'est une panne de réel
sentir mauvais, se dire je sens mauvais, se dire ça sent mauvais, également
également l'est en tout, détends-toià reculons, délestant, se
se
délestant de se, de soi, à reculons de se, et s'alentours
la vache a bu son lait, la prairie malfamée, malfleurie, malodorante
le sang a tourné pisse, la prairie reine des bouses
a fait place au désert, au désert in-
conditionnelraconte-moi, allez va une
non-histoire -
non-histoire de quelqu'un, vu de personne, personne le voit
: il roule à
tombeau ouvert
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à l'intérieur de
ou au dedans
la pluie c'est quand il pleut
à l'intérieur doncvivre illicite
et je ne parle pas
d'en-haut, d'en-bas, de l'année sainte
non, je n'en parle paspetit bâton
rumine sa douleur
petit bâton tordu
mordille mordillaplus personne
pour me nourrir étrange
un égout, une gouttière
alors là tu fais moins le malinmécaniquement c'est moi
les yeux bandants, pendants
le rafiot désœuvré
assurément la vaguedevant il tombe
il tombe enfance
il ne tient que
sur soi, le trouvas à la mairie, vas à la mer
la mer à l'égouttoir, la mer à la gouttière
le temps
vraiment s'aggraveplus de pomme, une pomme - il n'y a
plus de pomme
sur l'arbre ni d'arbre
sous la pomme. une pomme
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j'ai pas sommeil
d'ailleurs je le lui dis souvent: n'écrase pas ma p'tite vache
sors du trou n'est pas néje lui dis nique ta vache, elle me dit j'ai pas d'vache, d'une mine compassée
et alors d'un orgasme rassis je lui re-
tire les sabotsj'ai pas sommeil - j'ai même pas la nuit de faire un lit
le mur sous le voile, le mur qui s'ébroue
et quand enfin je prends le large je le prends en pleine facepas de raison de se sentir
plus vivant qu'un autre, mais le clou qu'on s'enfonce dans l'épine dorsale
ça fige le sourire - oh, la radieuse obsession...j'ai mal à un autre que soi, ou la nostalgie des grandes cuites, crucifix et comas éthyliques
l'œil mord à l'hameçon, et c'est du coup un paysage alternatif
qui re-
trousse sa blouse, répand sa mousserien à redire, rien à cirer - ne s'élucide pas
la raison noire des choses, en attise la gifle, gardant pour l'occasion
une joue de côtéputois j'écris putois, mais c'est putois
et ça fait mal au cœur, étant donnant qu'on a un cœur
une route savonneuse
un écrase-mégot
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non je n'affabule pas. je sais bien que toi tu gis
de ta pudeur, et qu'un esprit fébrile, le doigt dans l'trou
ne le lâchera pas d'aussitôt ni pour
un banc de sabled'ailleurs j'ai mal à tout
puis je n'habite rien
plein jour et son contraire, où le chemin s'essuie les fesses, j'ai quelque chose à te montrer
à te montrer de bas, entrebâille ou écarte
du pouce et de l'index
: le pur fusibletu ne me plains pas, ou j'te défonce le ciel
avec la langue tant qu'on y est, tout le long de l'ortie
depuis tout môme je m'bave dessus, je m'bave dessus ton g'nou, ton huître
ça gèle à fond de caleet c'est parti, c'est parti tout un froid
les vents nordissent, ce qui ne
présage rien de bon - un à un les doigts du gant, l'épine du pied
j'ai un grand boulevard devant moi, un grand boulevard à moi tout seul
ou le sexe à venise, le sexe à l'agonie
émergeant au jusantface au miroir ex æquo, tire une langue en laisse
peu d'eau, une goutte d'acide
déborde un peu du slip - j'ai tout le temps tu sais, on s'attaque à la racine
puis sans le faire exprès, d'un geste maladroit
on se nique le nombril
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la mort ne sera pas plus qu'ailleurs le lieu ni l'occasion de quelconques retrouvailles. chez moi fut bien cette niche à la dérive, cependant qu'assignée à sa borne
et en l'absence de fleurs...j'ai mangé mon mouchoir, avec tout ce qu'il avait essuyé et c'est pas propre, pas franchement
propre -
toute la crasse et n'empêche...vidé ma p'tite crasse, allez hop, vidé ma p'tite crasse. se récure l'œil.
il n'y a pas de pardon, et les accusations foireuses de même
tombent à l'eauc'est pas aller quelque part c'est enfin poser le pied
sur un sol absolu, lune ressuscitée, Berck en plein
jerusalem, l'éden vissé au nombril astrophysique
d'iseult à la mort lente, mais suffisanteil aurait fallu mettre des noms sur les visages même si cela n'aurait sans doute pas suffi à empêcher
leur dessèchement, leur fripement, les âmes telles des bulles soufflées à travers
le cercle d'une vulve, n'importe quelle
vulvebien-sûr que pas. bien-sûr que plus. le son galope or les oreilles
s'enferrent de silence
- il faudra rompre cela, aussiil y avait un homme, et toujours pire qu'un homme.
se levait sans rien dire, l'allumette qu'on suce et cætera
: nos pneus qui s'usent, pensa t-il, et pas grand chose de plus...
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recommencer à dire, recommencer à penser
s'asseoir dessus.
mécaniquement les heures
s'enlisent à gué. marcher dessuss'éteindre. éteindre l'extinction
sortir enfin
définitivement. sortir
de long en largej'ai un doute
un doute poussiéreux, un doute
non permis, mais un doute
indubitableun vide sous chaque pas.
certes l'été me manque en
plein cœur de l'été.
creuser plus hautrien à faire vraiment
sinon remonter
le fil de l'attente, jusqu'à la
prochaine coupuresauter, rester
suspendu en l'air - peu importe la hauteur mais prenant garde de
ne pas retomber
ras de lévitationponctuelles les absences.
appuyant son ombre sur
le mur d'en face.
qu'il tombemourir sur le côté, histoire de
laisser à chaque atome le choix de
s'envoler s'enfoncer, selon son gré.
s'enraciner dans un nuage vas-ynon. revenir. non.
quand être c'est se perdre, avec
un plus ou moins léger
accent étranger...
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c'est qu'un jour plus rien ne me dise: mi moi ma belle
contrairement à comment tu t'appelles
contrairement à
et les doigts tout collantsil se passe quelque chose. un grand vide s'installe
- il a du se racheter
un tube entier de dentifrice. sodomiser une majorette
a du laisser des traces
quelque partla plus longue adéquation
entre celui qui marche
et celui vers ondule, qui ne, vers nulle part
alors il rentre un doigt, alors il coupe un doigt - ce qui reste de l'éternité
se consomme froidil y avait du vent, et le vent soufflait fort, ça soufflait plus ou moins
dans le même sens:
un sens refluant, mais ne laissant nul répit, nul répit
un sens absolument non
fondamentalqu'est-ce qu'il défenestre aussi, cassé tout l'éventail
un vol en chute libre, or la chute est-elle libre ?
de tout point, de toute direction, je marche à reculons, je rebrousse
vers le trou primordial, nulle part immémorial au fronton
duquel s'affiche, dérisoire épigramme,
l'énigme-carambar...
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il ne pleut pas toujours
du
même côté de la frontière, mais jamais tout à fait sur
la frontière non plus, où j'ai monté ma tente
et descendu le reste, c'est à dire tout ce qui, ne tenant pas debout
aspirait à s'étendreje marche avant toute chose
avant toute chose, je marche
il y a donc
longtemps que je marche
ainsi
dans la joie la plus sombre, funèbre par pudeur, foulant la
lande à perpètele haut vire au-dessus: c'est le haut
à tous les niveaux
débordant les ras-bords.
s'effondrent les niveaux.
émerge le dessus, les pas disséminant
le dessus. le ciel césarienneje ne manque
pas de souffle - seulement d'air peut-être.
les alléluias
ont remplacé les alléluias, elle se suce un morpion.
plus loin j'allai plus loin, coulant à picc'est ce qui
m'a fait pensé à vous, penser à moi, tournant en rond.
on passe toujours par le milieu - les côtés,
péniblement les côtés, à droite à gauche, à l'est à l'ouest, ailes ramant
dans la poussière épaisse, dans la
poussière péniblement
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