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retors mon ami mort
je ne sais pas comment tu fais, comment
tu te décantes. j'appelle un ch'val un ch'val
et aucun ch'val ne vient -
qualifions-le de tourment
sans lendemainqui se souvient de moi
y perd un œil. roses trémières et onagres
s'ébrouant de leur gris, ou ver en cette tombe
crevant l'abcès
creusant l'oublitu portes un masque. tu te dis lequel de toi
portes un masque, laquelle
est entendue quand chacune
se tait, de ces
voix invertiesnous battions-nous contre des
parapluies d'envergure, déployés
dans leur protection cannibale au-dessus de nos
esprits apeurés, rétrécis et privés
d'idée, de vue, d'horizon singulier - eh merde...j'agrippe un ch'val, un ch'val est à ma taille
je meurs d'ennui, mûr d'ennui, et les barques
virevoltent sur ma poitrine, mes bouts de sein
tétés à tous les vents, battus, cela conformément,
par de toutes petites giflesune mère ne me parle plus
sur ce ton-là - d'ailleurs je bois et je m'enivre
en visionnant par la fenêtre, de ma chambre je précise,
l'herbe reverdie de la dernière averse, m'étant désenchanté jusqu'à la moelle ou le gazoil de ce
misérable miracle...
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