• sans que ce soit l'amour obscur, ni le trait d'union vide


      château d'eau, mais très peu
      je me mange dans la main et peut-être la main à moins que les lignes, clandestinité oblige, ne me ramènent au lieu où
      d'avant la somme nulle du naufrage...

     

     

      de moi à moi un siècle s'étire, et la mort à moitié, la crèche en perdition
      le mort à moitié mort - jouir mais de quoi ?
      jouir mais à quoi ?

     

     

      je ne me suppose pas, plus long qu'un poil de cul
      j'invoque, au-delà du néant-même, un abîma plus effroyable encore, un sourire figé
      sur l'absence de sourire

     

     

      caresse-toi la couenne, caresse, d'une caresse éboueuse, ton petit mourir chétif
      et crispé
      rends-moi ce soleil livide, soleil d'au bout du temps, je ne vais plus tenir
      très longtemps

     

     

      et parce que je suis là et pourquoi tu m'enlaces, si ce n'est
      parce que je suis là, vivant de désarroi - tu me tends le miroir et je fébrilement
      et je c'est pas facile...

     

     

      ta gueule et des misères - j'ai juste tendu la main
      les moineaux sont pas v'nus, ni marie descendue, j'ai juste déraillé
      d'instinct sur et sous
      le coup

     

     

      je rêve, mais guère d'un bonheur consanguin, l'extase a le cancer je ne sais plus
      comment désespérer j'ai l'impression d'être fait
      en mer cuite

     

     

    « le visage taudistenir la main à un mourant »

  • Commentaires



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :