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tu dois me rendre vie
tout roule un peu vite - il nous faut camper
sur nos pieds, nos petits pieds tordus
bots et rabotésquand on ne peut plus échapper à dieu, quand ne reste que ça
craquent les digues
sous un râle de mouetteje ne m'ennuie pas, je crève
d'affliction
un petit bassin me tend sa flaque, un petit bassin
m'aspire au fond de luila neige dans le cou ou le poil à gratter il faudra tout, tout
pardonner
dégivrer le rétroune vie part en couille, une autre
exécute sur place
quelque saut de grenouille
retombant sur son flasqueje voudrais convenir, convenir avec toi
d'un cheminement facile, de par les berges noires, et pas seulement
- ne mourons pas
sans se l'avoueron ne se
dit presque rien, et si dans ce presque
s'immisce une allusion, ne rebroussons pas
chemin si tôtje m'en vais quelque part
d'un pas creux, je n'y crois plus vraiment j'attends
désespérément dieu, désespérément rien, désespérément c'est toutil manque à mon oreille
une boucle, la voix douce de l'écho, un silence
répandu sur la cendre
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