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un homme n'en parle pas
s'abstenir de cohérence ira dans le bon sens, quel que soit le sens. il n'y a pas de hiérarchisation nécessaire quand il suffit de basculer le triangle pour interchanger les rôles de la base et du sommet. entre le tout et ses constituants l'identité est telle que les distinguer revient à les supprimer, tandis que les confondre revient à la noyer. je n'ai donc, en bout de course comme en fin de compte,
plus qu'un poème...à qui il ne manque qu'un ciel pour s'envoler. c'est à dire retourner la boule de neige afin de remettre le gouffre debout, transformant ainsi la chute en vol plané
évidemment précède la chute. évidemment précèdent l'expulsion, le plongeon, la défenestration dans l'espace pur qui à quelques brassées de là perd toute sa qualité
d'intérioritéj'ai déjà fait le ménage, de par moi-même. je n'écoute que qui n'a rien à dire, ni n'éprouve le besoin de dire. écouter ici signifie faire silence autour. détournant l'attention pour ne pas l'orienter, la figer, mais la laissant coïncider
aux marges vivesun accent peine à se caler sur les cordes vocales. le chant, départi de l'accent, rêve tout haut. rêve d'un accent mort, d'une manière de succomber qui lui soit propre, et propre. lorsque le chant fusionnant le silence et le cri cesse enfin, tout revient à avant - avant qu'il ne pleuve par exemple,
ou se mette à prierne me traite pas d'irréductible, moi qui baisse mon froc devant toute promesse, tant la promesse est rare, diffuse, abasourdie
dieu n'a pas pitié de nous: nous ressusciter lui suffit - comme si c'était de résurrection dont nous avions besoin urgent, le salut que nous quémandions humblement. alors forcément qu'on se sent un peu...
mécompris, forgés au froid du malentendu
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