• vénus en a bavé

      le revenu universel a fait de moi une entité quasi métaphysique - pas seulement prêt ou disponible, mais avant tout sensible
      à son propre néant.
      il n'est pas revenu. il n'est pas universel. il a posé son sac sur la table et s'est déclaré
      absent aléatoire...

     

     

      si tu tâtes le large, une femme quant à elle, une femme simplement se conçoit en racine - elle
      plante le décor, retient le paysage, sans cela plus fuyant qu'un ciel finistère.
      tu t'endors à côté dans le berceau, tu t'endors les yeux grand-ouverts, acculé à prédire le présent...

     

     

      c'est une histoire d'amour, mais pas que. ou si ce n'est qu'une histoire d'amour, ce n'est RIEN qu'une histoire d'amour
      ce rien-là t'occupant de long en large, et toi-même dérivant en ce rien-là, occupé à tout autre chose sans doute
      tout autre chose que l'amour...

     

     

      toute une frontière s'émiette. la ligne gommée de l'horizon.
      un saut cependant jaillit de dans mon corps, et la révulsion rattrapant puis ravalant ce faux bond.
      tendre la main pour caresser la joue de cet aphone infini me manque déjà
      tout me manque déjà, depuis le début tout me manque

     

     

      une grosse pomme. grise ça va de soi. la prière s'enroule sur elle-même et ne distingue plus son premier mot du dernier. une vie a bien été prévue à cet effet.
      ce n'est pas tant d'être rassuré que l'on demandait, mais plutôt que l'on ôte devant nous
      tous ces petits cailloux formulant le chemin...


      

    « mon petit père malade, mon parc d'attraction...brûle ton socle »

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