• ...

            j'appuyais fort, fort là où ça fait mal, je sais pas pourquoi

     

      vivre d'un homme qui crie, d'un homme qui jouit
      j'en ai marre
      de cet homme-là
      je voudrais qu'il m'assomme
      et s'enfuie avec la caisse

     

     

      un peu dérapé
      sur l'subconscient yesturday
      le train dans un sens
      et puis dans l'autre sens
      jusqu'à la fin des temps et un peu au-delà

     

     

      la joie sans celle
      tombe ou marelle, des petits sauts de puce
      tombeau ouvert, c'est le ciel dans la terre, la langue dans la bouche
      elle me dégoûte - je rêve d'une bouche
      hors langue, hors dent, hors ce qui me dégoûte

     

     

      pencher droit, tout droit
      et alors se pencher tout de l'autre côté
      côté impair
      qu'il le demande poliment ou injuriant, il faut donner au mendiant
      sans raison, juste parce qu'il faut

     

     

      elle bavait sur moi et j'avais l'impression d'être
      sa petite assiette, sa petite cuillère
      le mouchoir où t-c'est qu'elle s'mouche
      elle bavait sur moi et je me sentais
      le héros de ce destin-là

     

     

      il y a bien un ciel quelque part
      soufflant entre ma jambe gauche
      et le temps qu'il fait, qu'il ferait
      si l'envie m'en prenait
      or l'envie m'en prend pas

     

     

      c'est pas tout de lancer les osselets
      faut encore les rattraper
      s'interposer entre la chute et le terme, les faucher en plein vol
      et recommencer pourquoi pas
      puisqu'il n'y a que ça à faire

    « ...... »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :