• ...

            c'est tellement simple de ne penser à rien, tellement simple qu'on ne pense plus à rien

     

      terre à bascule, douce terre à bascule, que faire de mon bébé
      la bouche pleine de neige et l'essor en bouteille, ai-je de quoi payer
      au fond des chambres mortes, où le miroir n'affleure, ai-je élu domicile?

     

     

      le tao de la croix nous parle t-il de fornication, et de vent sous les bras
      ai-je beau ramer, beau ramer, les rames brassent le vide, et d'obole une langue
      amère et qui reflue, tout être est-il de paille sous l'étincelle humide, la chute remontante

     

     

      je me suis lavé dans tes bras, o putride; je me suis écarté au passage du temps
      j'ai même failli tomber quand la chute en douceur se glissa sous mon pas, aveugle et nu
      mais là vois-tu j'ai plus d'monnaie pour le tram du retour
      tu pourrais pas me passer un peu d'monnaie s'te plait, pour le tram du retour
      me laisse pas ici

     

     

      cadenassées, les portes ont dévoré leurs enfants, connasses de portes
      j'ai crevé les tympans de mes murs, rabattu les volets, comme ça on n'en entendra plus parler
      on s'épelle son nom, lettre après lettre comme on s'épluche, on épelle son nom
      mais non ça ne nous dit rien, aucun souvenir ne remonte, n'éveille en soi d'écho
      je rêve de quoi

     

     

      c'est bon de savoir qu'on a toute l'éternité devant, derrière et dedans soi, même si on s'attarde pas
      le loup avale le loup mais n'en fait pas toute une histoire, ou alors si
      je te confie ma montre, je te donne le bras, je vais jusqu'à oser quelques pas avec toi
      ça coûte rien

     

     

     non, vraiment, (vivre) ça coûte rien

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