• à rêver d'sus

     

      à rêver d'sus
      j'arrive même pas à
      à rêver d'sus
      dormir dessous
      planter
      planter une algue, un amour propre
      non je n'arrive pas à
      mais à
      à rêver d'sus

     

     

      non, pas d'esprit
      surtout ne me dis pas d'esprit, tourne en rond
      montre-moi le tour du monde, son nombril - la fumée du sillage, l'ombre de ce naufrage
      adresse-moi un mouchoir
      les murs ne font pas bons miroirs

     

     

      une seule m'a plu. elle n'aura pas duré longtemps
      autrement dit elle n'aura pas fait long feu
      et toute cette fumée...
      je suis ici, je fus là-bas, voilà
      entre les deux la morne plaine, langue traînante
      caresse une couille, il en ressort toujours un rêve en transe, un
      mât fracturé

     

     

      nuit qui dort dans le rétro, ne la
      réveille pas.
      il fut un trou. il faut un trou. il faut qu'il fusse un trou.
      on s'embrassera le moment venu, comme avec les chiens je veux dire, comme font les chiens
      à tous ceux qui, fête finie, ne recouvrent pas leur voix...

     

     

      j'ai traîné le traîneau -  de là mes cheveux longs
      tout ce que je sais je l'ai aspiré de sa chatte : le passé le futur, qu'en faire, et tous les animaux
      correspondante sans adresse, parfois le loup s'y colle

     

     

    « la rose quoiseul à boire »

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