• dormir au bout ne se réveille t-il pas?

      cette armée de phares jaunes déchirant la grande bouillasse, transgressant la règle de plomb de l'insignifiance, l'absurde condition faite au renard ambré

     

     

      quelle forme prendra le temps qui passe, hors conscience ou dans une conscience hors temps? une sorte de caillou - une sorte de caillou ordonne nos faux pas, nos faux nez de tristes sires, nos fumeuses fausses couches...

     

     

      quelle étrange manière que le déni de grâce, l'évacuation systématique du miracle ou l'imperméabilité à toute transcendance... suffirait-il à petits mots d'éroder le rocher, à petits pas de débouter l'absence inique...

     

     

      une fois trois fois j'ai le jour à côté - il me faudra réitérer l'acte originel, défrichement virginal. ou regarder de l'autre côté, comme si de rien n'était et vraiment l'air de rien, respirer par le nez

     

     

      une fois la ceinture mise, les homme pleuvent un petit peu, s'appuient sur les talons et remuent leurs labiales, marmonnant quelque prière incongrue, faisant mine de s'extraire du contexte

     

     

      quel espoir en une roue sur elle-même emballée? je me passe de l'un à l'autre, et soudainement lâché dans l'espace nu - pour toute aile le vertige, c'est à dire à tout rompre l'angoisse sous vide...

     

     

      rivé à la grande souffrance - mon petit père m'a dit... crève les yeux ouverts, rêvent les yeux fermés, garçon creusé d'inaimables ruptures, piégé là comme un con
      dans l'incommensurable...

     

     

    dormir au bout ne se réveille t-il pas?

    « largement de mon absenceil y a des villes , des poussières... »

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