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en bout de course un doigt / déclenche l'avalanche
manger la fée.
regarde tout ce qui sort de notre esprit, ces mondes à la fois.
insensément une vague
recouvre une autre vague
sans arrière-pensée vraiment
ni fondement érogèneil me manque quelque chose
peut-être la tête la première, de plonger dans le vide
un vide idéalement situé, entre la pensée telle qu'elle vient
et le vaste infini, toujours plus vaste à mesure
qu'il se rapproche...sensé ne rien dire
rien de concret en fait, que de l'approximatif, de la douteuse ambivalence
juste un tourbillon sonore, la voix ensorcelant l'esprit
une porte s'ouvre, essentiellement une porte s'ouvre, mais ne s'ouvre sur rien
essentiellement rienprière d'insérer.
la voix fascine les animaux, le facteur quant à lui les humains
du moins ceux qui demeurent, ou qui ont encore de la famille au loin, au-delà des frontières factices, voire chétives
ou même de l'océantout ne viendra pas de soi
on possède donc des yeux, au cas où l'ailleurs se verrait venir
je n'y crois pas vraiment - il faut dire que je ne crois pas vraiment
je parle pour ne plus avoir à entendre ce que je tais, ne m'en veuilles pasbifurque sur un pied, pivote un pas sur deux, quelque chose d'incertain vient là de se produire.
je n'aurais pas du tenter de m'interposer
et effectivement je ne me suis pas interposé
mais de telle sorte que cela a pu interférer, peut-être même porter à conséquence
. ivre d'inconséquence je soupèse, mais qu'est-ce donc que je soupèse?
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