• évidemment n'importe quoi

      un jour t'auras ton nom là, écrit blanc sur noir

     

      je te l'aurais demandé comme t'étais saoule tu m'aurais dit n'importe quoi évidemment quand on est saoul  n'importe quoi

     

      sort de la bouche des enfants

     

      au fait, j' t'avais pas dit: je pars
      en voyage

     

      l'ombre du voyageur évidemment c'est moi c'est toi, n'importe qui c'est toi c'est moi
      sauf qu'il n'y a pas de voyageur

     

      rien que la route, filante, béquille

     

      et qui s'en branle si c'est de nos os broyés qu'elle est faite, pétrie, et si lisseuse

     

      la politesse néanmoins, l'élégance du vice - j'ai toujours peur qu'on me claque la porte
      sans frapper

     

      alors je bois

     

      ça je dois le redire tellement c'est grand: alors je bois (jamais assez, jamais assez)

     

      : la pluie au goulot l'oubli, ou l'eau de mer - tout ce qui coule en fait, de toi

     

      oui, de toi

     

      qui veut rien entendre mais alors pas un mot

     

      de mes poèmes

     

      mes poèmes de merde (la pluie au goulot, l'oubli ou l'eau de mer...

     

      évidemment n'importe quoi

    « l'instinct d'elletandis que »

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