• folie pure de si peu, ou l'éclat transversal

     

      un but, sans sourciller. assis là à ma place. ma non-place
      tu dors avec debout, tu dors avec doudou. tu te prends pour un sec, après tout
      des gens pleurent à genoux, alignés par la tête

     

     

      on entreprend le pain, on entreprend la mie - rien de sournois rien de sublime : on se tâte le pouls, pas plus
      j'aurais voulu m'appeler isabelle or c'était déjà pris. il y a comme un minuscule lézard, un doute s'insinue
      un inhibateur de conscience

     

     

      trait pour trait l'amour en cercle. on le lèche avec les dents
      pull gris collant gratte, mais qu'est-ce qui déconne dans ma tête, ne tourne pas rond dans l'atmosphère
      le voyage s'est fait la malle, l'immobile à bout portant

     

     

      crois-moi si tu le veux, crois-moi si tu veux pas, je pousse contre nature
      les gens ont tous une chambre, une armoire en faction - comment ne pas tourner en boucle dans un univers tendance courbe
      je vole un jouet : ce jouet-là ne fonctionne pas

     

     

      reste avec moi, reste avec moi un peu, enfonce ta chemise
      à la nuit succède la nuit, létale connivence. je ne reviens de rien
      que je meure ou que je meure, j'abrite un parapluie

     

    « nuits du 49,3la nuit mange-moi tranquille »

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