• gerboise mais pas tout l'temps


      ça nous fatigue à bord, ça nous tremble entre les doigts, ça ne
      nous rêve de rien
      et c'est à ça qu'on pense... le large à l'intérieur

     

     

      pète un ballon, je ne re-
      viens pas de loin tu sais, pas de si loin que ça
      : du milieu d'un chemin, d'un trou de mite, d'une
      overdose de manque, pas de beaucoup plus loin

     

     

      au miroir éborgné, ton âme de velours...
      un sourire émacié, je retourne à ma déconnection , mon érection face de rat
      je vis en rêve, certes, la dérive en dedans, le frisbee post mortem

     

     

      un homme s'accorde le temps d'un autre homme, fut-ce une femme, fut-ce la
      même absence faite homme, profond soupir, la séquence longue
      et désintéressée
      de femme

     

     

      je suis à toi, je suis à toi dans un moment, que je
      claque des dents, que je
      craque une allumette, t"embrasse sur la nuque, l'anus, t'embrasse en quelque sorte
      - on ne meurt plus, on est trop sec pour ça, on est
      passé outre tout ça

     

     

      nais après moi. répète: nais après moi. je nais, tu n'es
      rien après moi - une couille, l'impure coïncidence, on se donne la main pour se convaincre qu'on n'est pas vraiment seul, pas vraiment seul en tout cas, ni tout à fait non plus, on se donne la main et on
      se tord le coude

     

     

    gerboise mais pas tout l'temps

     

      

    « chambre froidemarie d'où l'empathie »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :