• gruau se sentir bien

      que lui mordrait le creux, et qui voudrait s'en plaindre?
      j'ai remballé ma langue, rembourré le chemin vénéneux sur
      toute la longueur du chemin et même la douleur
      en perd ses écailles, j'me taille
      à l'autre bout d'la nuit j'me taille

     

     

      crevé va! crevard! eh pars donc en vacances!
      puis panse le bonheur, le si simple
      bonheur d'être, en-deçà ou au-delà même de toute existence, de toute
      efflorescence, une touffe sous chaque bras, rien qu'un brin
      d'herbe au centre du panier

     

     

      minuscule vent debout
      lettre oui mais ne sachant qu'y lire, froissant
      le sentiment de ne tenir
      qu'à un fil, d'encre fétide, un accent gravement penchant
      du côté où ça blesse, car cela blesse au corps et sous couvert, ça ne l'oublions pas
      ça ne nous oublie pas

     

     

      à chaque tour
      de manège, de magie compulsive, de manivelle ta queue
      et par-dessus l'appel fuse, l'angoisse claire le vaillant clou rouillé: sauve-moi
      sauve-moi, ministre chargé du salut public privé, demoiselle tombée du pont, tombée des nues raide sur le cul
      sauve-moi, de rien mais sauve-moi quand même
      s'il te plait

     

     

    « les contrastes chaud-froidil ne s'habite pas, ni son esprit »

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