• je ne dors pas très beaucoup, θρακη

      tu te trompes d'ennui - sans doute ne te regardes-tu pas assez, longtemps ni profondément. on s'y croirait vraiment

     

     

      alors un jour jetai-je la balle le plus loin possible, et si possible n'allait loin, hors de portée déjà - roulant comme ça un p'tit moment

     

     

      l'polichinel perdait ses dents, aplati cont' la vitre. quant au dieu nu, dieu boréal, dieu en chacun le... souvenir de soi

     

     

      quand la balle me revint, renvoyée je ne sais comme, je n'y touchai point, et n'y répondis pas. de tranquille inquiétude ou de fausse pudeur

     

     

      par terre traînent mes pas, un peu dés de travers en équilibre sur l'arête - osselets océaniques, ils recouvrent un désespace

     

     

      chien naturel petit crottin, n'en meurent encore et sous le pain, rassis de ce quotidien-là: un gentil coquelicot

     

     

      tu n'en mènes pas large; tu n'en mènes pas long non plus. n'importe qui aurait pu te foutre une baffe ou souffler une haleine fétide, sur ton œil gauche

     

     

      sodomisant la transe

     

     

    je ne dors pas très beaucoup, θρακη

    « chaque fois qu'un vivantn'avoir qu'un pas faisait faux bond »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :