-
l'arbre où s'endort
ça ne me parle pas
intrinsèquement la pluie
coule à mon chevet
je ne
connais plus la mort, elle me
dévisage l'hiver, j'y
songerai demainje ne
me soigne pas, assis au fond
d'une pierre sans vitre
du regard les essuie-glaces, du
bout du regard les
essuie-glaces m'essuient
me glacent
je nej'en perds quelque chose
un aller
simple sans valise, ou rien
dans la valise, simple
coïncidence que l'on
traîne à la main, ou pousse
vers l'abîmene crains rien, je viens
probablement désarçonné
en tout cas démuni
hagard sur les bords
avec en dedans: une épingle
à retire du jeu, à
crever l'œil du lieu
ou de plus loinj'ai peur en marchant, tu
passes par là, par ici c'est mon
tour, mon simple re-
tour, tu passes par
là où je ne suis pas mais où je
reste - chacun son arbre, chacun son
arbre en soiça m'impressionne
la pénombre immortelle ça
ne nourrit pas son ombre
un soir un éclair, un
éclair comme on sait, déchire
la cause commune, et entendue
- est-ce que je cours est-ce que
je me jette en moi, me
défenestre sur
commande
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Ajouter un commentaire