• la cour est à tout l'monde

      je parle sans rien dire, et sans un mot je dis
      quel est l'homme qui me pend et ne
      se laisse pas caresser. on dirait qu'il agonise alors qu'il
      ne fait que toussoter

     

     

      il faut une vie, une vie entière pour enfin perdre une vie
      je n'arrive même plus à être dégoûté. je prie dieu qu'il me tue
      comme si cela était devenu sa seule planche de salut et pire: sa seule
      chance après tout

     

     

      j'avais envie de vous revoir - non pour vous revoir, déverrouillant l'accès, mais afin de définitivement
      cesser de voir.
      de flotter à petits bonds.
      la nuit c'est comme la nuit, on fait semblant d'y croire, semblant déjà
      de loin pour l'embellie

     

     

      j'irai en trombes. en trombes et même en tongs, s'il le faut
      à reposer tant sur un mensonge pieux qu'une évidence trouble, je me mis à tanguer
      - que quelqu'un me tende la main pour me sortir du trou, et d'avance me pardonne
      de lui mordre la main

     

     

      je ne peux plus poursuivre ni revenir, perdu à mi-chemin
      j'ai rencontré un homme, ce qui en aucun cas n'induit
      que celui-ci m'ait rencontré.
      cour qu'on a enterrée, mais qu'on continue à arpenter sur les genoux
      vivre ne fait qu'un pas

     

    « la nuit selon ses bruitsci-gît mais ne chôme pas »

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